EL Fabrica
Les attentats du Bardo, de Sousse et plus largement dans le monde, questionnent sur le vivre ensemble. La transition postrévolutionnaire dans laquelle est engagée la Tunisie tend à démontrer que des fortes tensions menacent la stabilité du processus de démocratisation. La jeunesse tunisienne de régions intérieures est laissée en marge du progrès créant autant d’appels d’air à la radicalisation, faute d’avenir meilleur. Conjuguée au chômage, qui s’élevait en moyenne en 2016 à 15,6 % au sein de la population active et 23,1 % chez les femmes, cette situation explique le nombre de départs massifs de jeunes au sein de l’organisation terroriste Daesh.
Fort de son expérience et de son engagement en faveur de la jeunesse, Ness El Fen a élaboré en 2016 « El Fabrica, un passeport pour la vie » pour contrer le développement de Daesh qui « propose un passeport pour la mort ». L’ambition est de redonner une dignité, de l’espoir et un socle éducatif à ces jeunes filles et jeunes garçons...